Quelle ambiance mes amis. C’est Noël sous peu et les radios et télévisions nous serinent les oreilles sur la fiscalité. Pensez donc, ils vont nous mettre le moral à plat avant les festivités. C’est affreux, mais en même temps, c’est un peu vrai. Vous imaginez, en fait non, c’est bien réel, comment rester serein et la bourse bien pleine après le passage douloureux du dernier tiers de l’IR, de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Mon dieu que notre France est vorace. Un véritable puits sans fond aux 2 000 milliards de déficit. Des montants stratosphériques qui donnent le vertige. Mais bon, tout est sous contrôle … Enfin, nous pouvons l’espérer ….
Le problème, c’est que pour maintenir tout ce binz, il faut bien mettre la main à la poche, et la poche est de plus en plus vide, de plus en plus légère. Alors, quand il s’agit de se faire plaisir et bien … il ne reste plus qu’à compter la petite monnaie. Heureusement qu’au Trésor Public, ils ne la prennent plus … il ne resterait plus rien. Bonjour la douloureuse.
La dernière en date, c’est la taxe d’habitation et pour certains, la douche froide. Je ne parle même pas des assujettis à la taxation sur le non bâti en zone tendue qui ont écopé du gros lot. S’ils n’ont pas gagné le filet garni, ils ont bien gagné le droit de l’ouvrir. Un véritable racket, une idée et un projet mal ficelés comme nos dirigeants en ont le secret. Pour les autres, c’est un carton plein, tondus une fois de plus.
Certes, on nous promet des baisses d’impôts, mais voilà, le budget 2016 dit le contraire. Les impôts, c’est un peu comme les vases communicants, vous rentrez les dépenses d’un coté et vous avez vos recettes. Comme les dépenses ne cessent de gonfler, vous imaginez le reste. En plus, les ponctions étant opérées à différents niveaux, facile d’en baisser certaines, les plus notoires et d’en augmenter d’autres moins connues du public. Ils sont forts …
Je m’égare, mais comment après la tonte, parler de croissance. La croissance, pour faire simple, c’est un peu, beaucoup, nos dépenses. Nous consommons, nous dépensons, nous fabriquons. Bref, la laine ne peut être enlever 2 fois, même avec la meilleur volonté et les traitements actuels. Cela, nos têtes pensantes, plus habituées au cadre douillet des ministères, ne l’ont pas vraiment assimilé.
Dommage, avec une tonte moins courte, Noël aurait pu être encore plus festif.