Cravate Hawaienne. Il est de notoriété que certains la portent de préférence de travers. Certes, ce n’est pas une cravate hawaienne, mais plus du genre classique voire même tristounette. Vous l’aviez compris, je pensais à François, notre président normal, celui qui sort souvent par temps de pluie en omettant de prendre son pébroc. Chacun son truc, lui, c’est les sortie pluvieuses, un véritable escargot de bourgogne je vous dis.
Revenons à nos moutons, à nos cravates et surtout à nos cravates made in Hawaï. Laissons de coté le noir, le bleu marine ou le gris souris et portons les fleurs d’hibiscus, les motifs ethniques et autres perroquets. Arborons les couleurs vives et les motifs nous rappelant l’esprit d’Aloha et des îles d’Hawaï.
D’ailleurs, nous pourrions en offrir une à François, cela lui porterait peut être chance pour ces futures sorties. Imaginez notre François, la cravate bien droite prenant un bain de foule sous un soleil radieux. Pour la cravate hawaïenne, ce n’est pas gagné, pour le bain de foule, c’est mal engagé et pour la météo, on peut toujours y croire. Mais bon, optimiste qu’il est, il n’ a plus qu’à attendre une éclaircie et à amidonner son col, la cravate s’y glissera d’autant mieux.
La cravate hawaïenne, c’est le genre d’accessoire de mode auquel on ne pense pas et qui est peut être le cadeau génialissime qui fait super plaisir. Pourquoi se présenter croque mort alors que nous pouvons nous la jouer fun, décontracté voire décomplexé. D’ailleurs, depuis que j’ai découvert les cravates hawaïennes, je ne porte plus que Hibiscus, surfs, ananas ou palmiers. Avant j’allais au bureau toujours très strict habillé dans mon costume Armani et cravaté comme un François, maintenant j’y mets une touche de couleur, un brin de fantaisie et beaucoup de soleil.
C’est vous dire, avec mes cravates hawaïennes, entre les hôtesses d’accueil, les secrétaires, la RH, c’est tout le staff féminin qui est accroché à mes cravates : « Et demain tu mets celle avec les ananas, elle est superbe » Quand je vous dis que ce petit bout d’étoffe fait des merveilles …
Par Jean Paul Henry