Cette Chemise Hawaïenne présentée ci-dessus n’est plus disponible mais nous est toujours demandée.
C’est dingue, mais quand nous parlons fripe, nous avons toujours en tête, la notion de saison et surtout de mode. Le chemisier de tante Jeanne sera-t-il encore tendance demain pour ma formation de sténo ? A moins que ce ne soit l’inverse, ma formation de sténo sera-t-elle encore tendance habillée dans le chemisier de tante Jeanne ?
Si la sténo n’est plus vraiment enseignée, voire utilisée, le chemisier de tantine peut lui, encore faire son effet. Et oui, la mode est bien souvent un perpétuel recommencement. N’en déplaise à nos chers créateurs.
Mais voilà, nous avons créé les soldes, les collections d’été, celles d’hivers et même celles de printemps. Pour celles d’automne, cela semble plus compliqué. Il faut bien que le business se fasse et que tout le monde en profite. Au final, le business vous ressert toutes les saisons, la même potion avec ses nouveautés et ses fins de série. Nouveautés, qui seront quelques semaines plus tard, les fins de série, qui vous seront fourguées à grand renfort de promotions ou de soldes dithyrambiques.
Excusez du peu, mais avec ce système attrape gogos, je me demande comment ce business peut-il tenir debout. Pensez donc, il suffit de patientez quelques semaines pour s’habiller à moitié prix. Mais bon, allez comprendre …Au régime où vont les choses, on vous glissera bientôt la pièce, lors de vos achats. Mais, c’est peut être bien ça la nouvelle économie et ce n’est pas avec mes cours supérieurs de commerce de l’époque de Tantine Jeanne, que je vais y pomper quelque chose.
Moi du business, je n’y connais que la Chemise Hawaïenne, la vraie, pas celle à 2 francs 6 sous, avec les boutons en plastique découpée approximativement dans un tissus transparent. Non non, uniquement celle « made in Hawaii » confectionnée par les maîtres de l’art. Et c’est là, toute la différence. Les bases du commerce adaptées à la fripe ne sont pas adaptées, voir adaptables, à la vente de l’authentique Chemise Hawaïenne. Dans la chemise Hawaïenne, on oublie les fins de série,l es promotions et les soldes à faire pâlir un liquidateur judiciaire. D’ailleurs, si nous vendions à moins 60% nous aurions tôt fait d’y manger notre chemise. Et là, effectivement, nous devrions taper dans la succession de la tantine pour remettre notre trésorerie à flot. Ce n’est pas vraiment ce que préconisent les manuels de gestion d’entreprise, même si les miens sont quelque peu datés.
Mieux, dans la Chemise Hawaïenne, une fin de série est parfois synonyme de « collector ». Certaines, abandonnées depuis 3, 4 voire 5 ans, nous sont encore demandées. Alors, faire des promos sur des articles « collector », c’est carrément un outrage à la Chemise Hawaïenne. C’est casser l’image d’un vêtement différent. C’est tout bonnement, dévaloriser un mythe.
Alors, nouveautés, fins de série… l’amoureux de la Chemise Hawaïenne que je suis, et bien, je m’en tape et ce n’est pas Tante Jeanne qui me contredira, elle qui ne porte que jarretelles et bas d’époque, elle est carrément à la page Tantine.
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Définition Collector :
se dit d’un objet de consommation courante qui, pour des raisons de tendance, de culte urbain, de mode, de consommation ostentatoire voire de superstition ou de fanatisme, devient un objet de collection et parfois d’adoration. À l’origine, ce mot anglais désigne un « collectionneur ».
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis quelques temps, toutes les recherches effectuées sur les principaux moteurs de recherches vous alignent imperturbablement les principaux poids lourds du web. Les petits cybermarchands, ou les petits commerçants du web sont de moins en moins visibles et seuls les comparateurs et autres places des marchés ou market places sont affichés. Pire, sur chaque recherche effectuée,et ce sur différents mots et bien, vous obtenez presque le même affichage. Bref, le web a bien changé et devient monotone. Adieu la diversité du web. Ce sont les portes ouvertes aux sites tout blancs, à la charte graphique identique, aux vitrines identiques et au final aux prix identiques…
Chez CouleurTropiques, nous tenons bon. Même si nous sommes de plus en plus sollicités par ces comparateurs de prix et autres, pour afficher nos produits. Ce que vous ne savez peut être pas, c’est que pour être présents sur ces grandes enseignes, et bien nous devons passer à la caisse. Sur chaque vente ou clique opéré, un forfait et/ou un % tage nous est automatiquement prélevé. D’autre part, la concurrence faisant rage sur le web, la vente accompagnée de tout l’arsenal marketing actuel (prix plancher, port aller et retour gratuit, échange sous 2 mois …) font que les sites e-commerces sont de moins en moins rentables et doivent trouver des relais de croissances. Les Market places sont devenues pour ces cybermarchands, ou plutôt ces logisticiens de l’e-commerce, une nécessité. D’ailleurs, le mensuel Capital dans son N° 273 de juin 2014 au travers de son article « Rueducommerce Encore une victime d’Amazon » écrit au sujet de la vente de produits techniques : « Les marges y sont massacrées ! Une activité moins rémunératrice que la place de marché qui ne pèse chez lui que 26% du chiffre d’affaires. Or cette dernière permet d’encaisser entre 8 et 10% de commission à chaque transaction sans lever le petit doigt. » Vous l’aurez compris, pour eux c’est : pas de stock, pas d’envoi, pas de SAV, avec le bénéfice en plus .. C’est du gagnant gagnant.
Chez Couleurtropiques, entreprise familiale qui revendique son indépendance, nous refusons ce constat et pour bien des raisons. D’une part, la relation commerçant-client doit être préservée. Essayez d’appeler un des mastodontes du web pour demander un conseil sur une taille de chemise ??? Ce n’est pas gagné. Déjà, les joindre par téléphone est parfois le parcours du combattant. D’autre part, ces grands sites ne sont pas l’assurance du prix le plus bas (à qualité et produit comparable). En effet, il faut bien, à un moment donné, répercuter les commissions versées et autres avantages alloués. Sans parler, que tous ces sites à l’apparence clonée enlèvent tout plaisir au surf.
Mais ce qui est le plus irritant, c’est de prendre l’internaute pour un imbécile en lui faisant croire qu’en consultant un comparateur de prix, il fera la bonne affaire. C’est limite limite et pourtant cela est devenu monnaie courante. Ce qu’il faut savoir, c’est que le comparateur compare bien souvent les seuls sites qui le rémunèrent. Les autres parfois présents seront visibles mais pas avant d’avoir fait fondre votre clavier.
Le Web change, tout comme notre environnement. A quoi ressemblera t-il dans 3, 5 ou 10 ans ??? Personne n’a vraiment la réponse. Une étude réalisée par MalineaConseil va plus loin en titrant sont rapport : « 2020. la fin du e-commerce …où l’avènement du commerce connecté »
Tout un programme …A suivre.
C’était il y a 15 jours, ne voilà pas que Bob, mon ami des States me joint pour me proposer toute une gamme de bobs 100% made in Hawaii. Nous aurions pu jouer dans le quiproquo, mais quand Bob nous parle de bobs hawaïens, et bien, ça ne peut pas s’inventer. C’est fou, mais ces 15 années passées à Paris ne sont pas venues à bout de son accent prononcé, mais comme il me le rappelle à chaque fois, c’est sa marque de fabrique, son atout charme. Bref, un américain à Paris, qui depuis est devenu un américain à Hawaii. Ce n’est pas tout, mais nous ne sommes pas là pour vous raconter notre vie, juste pour vous annoncer que CouleurTropiques propose de nouveau toute une série de bobs hawaïens et ce, dans plein de couleurs et motifs différents. Certes, ce ne sont pas des Pacific Legend, mais un label tout aussi réputé, Ky’s International.
Alors, pour préserver votre tête cet été, à défaut de passer chez votre modiste, faites plutôt un tour chez CouleurTropiques pour habillez votre crâne. Avec le réchauffement climatique qui nous guette, il ne pourra que vous en remercier.